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Des "choses" que certaines personnes sont capables de voir, de ressentir, mais qui ne sont pas du domaine du matériel... Bienvenue dans un monde encore inexplicable scientifiquement.

Une théorie s'effondre (1)

Les preuves que l’homme descend du singe ou, comme l’homme préfère dire, de créatures simiesques, sont plus que suffisantes. Dans les dernières années surtout, on a trouvé tant d’ossements provenant d’hommes primitifs qu’on a pu remonter la filière jusqu’à plus d’un million d’années. Plus ces os sont anciens, plus l’aspect de l’homme s’efface au profit de la forme du singe.

Des recherches dignes de foi ont révélé que le processus d’hominisation a commencé depuis plus d’un million d’années, et en tout cas, pas moins de sept cents millénaires.

Quelle que soit l’époque à laquelle ce processus a débuté, le fait est que l’homme, il y a plus de 400 000 ans, était déjà, extérieurement, très semblable à l’homme d’aujourd’hui*. Cela signifie que l’évolution unique du singe à l’homme s’est déroulée dans un temps biologique extraordinairement court, qui est sans exemple dans la biologie et qui n’a pu, jusqu’ici, recevoir d’explication satisfaisante. Mais la date de l’hominisation est moins importante que le pourquoi et le comment de ce processus.

Une autre question se pose : où sont les vestiges osseux des singes à partir desquels s’est formé l’homme ? On a trouvé, bien sûr, une quantité suffisante d’ossements de singes sur lesquels on a pu déjà déceler le processus d’hominisation, mais on n’a pas trouvé d’os provenant des ancêtres de ces singes.

La plupart des os, appartenant à des êtres vivants qui présentaient déjà des traits humains et fabriquaient des outils, ont été trouvé en Afrique du Sud, et principalement dans les gorges d’Oldoway. On trouva plus tard, au même endroit, les restes de races semblables dont les crânes, la structure osseuse, la dentition accusaient de petites divergences : c’étaient les restes de singes qui n’avaient pas encore entamé le processus d’hominisation, c’est-à-dire qui ne fabriquaient pas d’outils.

On en conclut, avec une logique apparente, que ces singes avaient vécu quelques centaines de millénaires auparavant et qu’ils avaient été les ancêtres primitifs des hommes-singes fabriquant des outils.

La surprise fut grande lorsqu’il fallut reconnaître, au vu de preuves indubitables, que les créatures fabriquant des outils, tout comme leurs prétendus ancêtres qui n’en étaient pas encore capables, avaient vécu non seulement au même endroit, mais aussi à la même époque.

Ceci est en contradiction directe avec la thèse de l’évolution naturelle. En effet, si une race de singes entame, pour une raison naturelle, un processus de développement en direction de l’homme, tous les membres de cette race qui vivent en même temps, dans le même milieu géographique, devraient être soumis au même processus. La théorie de l’évolution naturelle est incompatible avec le fait qu’une partie de la race entame brusquement une ascension en flèche vers l’hominisation, devienne intelligente et fabrique des outils, tandis que l’autre partie, habitant au même endroit, reste singe et se contente de regarder avec étonnement.**

Ceux qui ne fabriquaient pas d’outils sont disparus sans laisser de trace, alors que les autres poursuivaient leur évolution. Les premiers sont-ils morts parce qu’ils n’étaient pas assez intelligents pour se maintenir en vie ? Faut-il absolument devenir homme pour ne pas s’éteindre ? Pourquoi, alors, d’autres races de singes, parmi lesquels les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans ne sont-elles pas disparues elles aussi ?

Surgirent alors d’autres complications du même ordre qui augmentèrent encore le trouble. Dans l’Asie du Sud-Est, surtout sur l’île de Java, on a trouvé les vestiges osseux d’une autre race de singes qui présentait également les traits de l’hominisation et qui fabriquait aussi des outils.

On trouva ici aussi les restes d’une espèce de singes très semblables à ceux qui fabriquaient des outils. Ceux-là n’en fabriquaient pas encore, de sorte qu’on supposa qu’ils avaient été les ancêtres des singes fabriquant des outils.

Ce cas montra, lui aussi, que les hommes-singes qui faisaient des outils, de même que les prétendus ancêtres, avaient vécu au même moment et au même endroit, Ceux qui ne pouvaient encore fabriquer d’outils ont disparu aussi du sol terrestre sans laisser de traces, et dans un temps étonnamment court.

En d’autres termes, l’énigme devant laquelle on se trouvait en Afrique du Sud, se répétait en Asie.

Ce qui est encore plus curieux, c’est que les hominidés africains et javanais n’appartenaient pas à la même race et qu’entre les deux groupes, il y a l’océan Indien, qui s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres.

Le miracle de l’hominisation, dont les causes ne sont pas encore expliquées aujourd’hui, se serait-il produit deux fois ? En même temps, et sur deux points de la terre, largement éloignés l’un de l’autre ? Et à partir de deux races de singes non apparentées ?

Comment ces deux races si différentes ont-elles pu se développer parallèlement et dans la même direction pour donner l’homo sapiens ?

Et surtout, comment pouvait-il y avoir dans les deux contrées deux races d’hominidés vivant sur le même territoire en deux groupes séparés, dont l’un vivait encore nettement à l’état de singe alors que l’autre avait déjà pris le chemin de l’hominisation et fabriquait des outils ?

Les savants ne peuvent expliquer tous ces phénomènes étranges. Comme cela infirme la thèse de l’évolution naturelle que l’on veut absolument prouver, ils n’en disent mot. En revanche, on procède à des mensurations scrupuleuses des os et des dents et on s’attache avec le plus grand zèle aux plus petits détails, mais les phénomènes décisifs, on les laisse toujours de côté lorsqu’ils contredisent l’évolution naturelle et ne s’adaptent pas à la conception préfabriquée.

La question la plus cruciale, posée par l’évolution du singe vers l’homme, est la suivante : quelles furent les causes qui déclenchèrent le processus de l’hominisation et pourquoi ces causes n’agirent-elles pas également sur les autres grands singes hominidés qui vivaient au même moment et sur les mêmes territoires que les ancêtres singes de l’homme ?

Toutes les races d’hominidés encore en vie aujourd’hui, les chimpanzés, les gorilles, les orangs-outans, en sont restées à peu près au même niveau de développement qu’il y a un million d’années. Elles se sont modifiées dans le cadre de l’évolution naturelle, aussi lentement que dans les 20 millions d’années qui viennent de s’écouler. Dans le dernier million d’années, le volume de leur crâne s’est accru de 5 % environ et il est probable que leur intelligence a subi la même augmentation.

Il n’y a là qu’une seule exception déclarée : voici plus d’un million d’années, une race de singes hominidés dont l’identité n’a pas encore été établie, a subi un essor vertical. Le cerveau et l’intelligence de ces singes ont grandi avec une rapidité qui reste unique et sans exemple dans toute l’histoire de la biologie. Alors que le cerveau de cette race augmenta d’environ 400 cm3 jusqu’à 1400 cm3 en moyenne, soit de 350 %, dans le dernier million d’années, son intelligence et sa mémoire se multiplièrent par cent ou même mille. Cette énorme différence entre la croissance du cerveau et l’augmentation de l’intelligence est, elle aussi, un phénomène unique dans la nature et il se trouve en contradiction avec toutes les règles d’une évolution naturelle. On considère à juste titre ce processus comme un phénomène mystérieux, et l’homme tente, bien sûr, d’expliquer ce miracle qu’il a vécu lui aussi.

Les savants eux aussi tentent de présenter à tout prix ce phénomène singulier comme une évolution naturelle et se laissent davantage diriger, ici, par la pression de l’inconscient que par une pensée consciente, exempte de préjugés. Cette tendance est souvent soutenue par les théologiens des Eglises. Ceux-ci tentent désespérément de fondre la thèse d’une évolution naturelle du singe avec les dogmes religieux, de façon à laisser subsister une volonté divine, conservant ainsi à l’homme sa position spéciale.

De plus, savants et théologiens sont soutenus dans ces efforts par ce qu’on appelle les instances officielles, et ils peuvent proclamer l’absurdité la plus énorme, sans rencontrer de contradiction, si leurs déclarations, truffées de termes compliqués, rendent un son assez scientifique et parlent en faveur de l’évolution naturelle.

C’est sous cette influence qu’est née la théorie de la formation de l’homme, aussi populaire que naïve, et en général acceptée. 

Je n'en dirais pas autant...

** C'est moi qui souligne. On peut aussi se demander pourquoi l'intelligence des autres animaux, qui partageaient le même environnement, ne s'est pas accrue...

Oscar Kiss Maerth, Étrange naissance de l'homme (1971)

À suivre Une théorie s'effondre (2)

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