Des "choses" que certaines personnes sont capables de voir, de ressentir, mais qui ne sont pas du domaine du matériel... Bienvenue dans un monde encore inexplicable scientifiquement. Comme vous pouvez le voir, une fidèle du blog est devenue mon associée : Passiflore ! Nos articles vous plaisent et vous voulez mettre un lien sur votre blog/site ? Merci de nous le faire savoir par courriel.
Ce que j’en pense :
Bien que croyant à la véracité de cette histoire (il y a d'ailleurs une vidéo sur YouTube - je crois - où le policier en parle brièvement, tout en reconnaissant qu'il ne peut l'expliquer) je m'interroge sur les véritables causes de cette "possession" (plutôt une emprise psychique, selon moi).
Et franchement, cela m'étonnerait fort que la victime y soit pour quelque chose. Ce serait un cas exceptionnel ?
Le nombre de personnes victimes d'un meurtre depuis que l'humanité est sur Terre doit être très très élevé. Et dans le lot, nul doute que certaines aient dû éprouver l'envie de se venger, ou de dénoncer, à leur manière, le coupable... Donc, en toute logique, de tels cas devraient être plus fréquents. Il n'en est rien.
Car, une chose est sûre, il n'y aurait pas meilleur moyen de faire baisser la criminalité !
Or, nous pouvons constater que les tueurs en série, etc., s'en tirent plutôt bien de ce côté-là. Pas d'intervention de... l'au-delà, et si ce ne sont pas les policiers qui les arrêtent, ils n'ont rien à craindre. Et pourtant, les raisons d'intervenir depuis l'autre côté étaient autrement plus urgentes. Il n'empêche, pas une seule de leurs victimes n'a cru bon d'agir pour mettre fin à leur sinistre carrière.
M'est avis qu'il faut chercher ailleurs... Souvenons-nous que le mari de Rita était passionné d'occulte...
Il arrive aussi (même si c'est rare) où la "victime" revient d'entre les morts pour tuer son meurtrier. Là aussi, difficile (en tout cas pour moi) de croire que c'est vraiment son fantôme... J'ai quand même du mal à envisager que les défunts puissent s'immiscer à ce point dans les affaires d'un monde qui n'est plus le leur. Je dois dire que les interprétations au premier degré, dans de tels cas, me gênent...
En relisant La vie après la vie (expériences sur l'au-delà), de D. Scott Rogo, j'ai relevé d'autres faits d'importance concernant cette affaire :
« Cette étrange histoire d'une morte donnant le nom de son assassin aurait sans doute été reléguée aux oubliettes des faits divers si la presse locale de la communauté philippine n'en avait eu vent. Les journalistes du Philippine Herald se heurtèrent à un mur lorsqu'ils essayèrent d'obtenir des renseignements sur l'affaire auprès de la police. Mais le directeur de la publication, Gus Bernardes, se rendit compte qu'il connaissait les Chua*. Cela lui permit de réaliser une enquête fouillée qui l'amena à prendre connaissance des autres bizarreries de nature métapsychique de cette affaire.
Ainsi il découvrit que plusieurs collègues de Mme Chua s'étaient plaints de son comportement durant la semaine qui avait précédé le tournant de l'affaire. En effet, elle entrait en transe et se mettait à chanter avec la voix de Teresita, ce qui les avait effrayés. Le Philippine Herald relata l'affaire dans son numéro du 16 août, mais il fallut attendre le 5 mars 1978, date à laquelle le Tribune de Chicago lui consacra sa première page, pour que l'histoire prenne une importance nationale.
Le procès d'Allan Showery devant en outre se tenir à cette période, l'intérêt pour cette affaire reprit, d'autant plus qu'il était inévitable que les Chua soient cités à comparaître. Par conséquent, qu'on fût sceptique ou convaincu, cette affaire semblait prometteuse. Or, un problème se présenta : Mme Chua connaissait Teresita Basa relativement bien... du moins beaucoup mieux qu'elle ne l'avait laissé entendre à la police. De plus, il était de notoriété publique à l'hôpital qu'elle connaissait Allan Showery et ne cachait pas son aversion à son égard.
Ces nouveaux éléments amenèrent un porte-parole de l'établissement hospitalier à suggérer que les messages émanant de "la voix des esprits" dont Mme Chua s'était faite l'interprète, étaient peut-être un stratagème qu'elle avait employé pour exprimer ses propres soupçons. Le porte-parole déclara à la presse : "Je pense qu'il est possible qu'elle ait su quelque chose sur Showery, mais qu'elle n'ignorait pas qu'elle aurait pris un risque pour sa vie et celle de son mari si elle était allée voir les flics directement." Il indiqua également qu'il n'était pas impossible que Mme Chua ait vu Showery avec certains des bijoux.
Cependant, cette théorie n'explique pas plusieurs aspects insolites de l'affaire, particulièrement le fait que la personnalité de Mme Chua avait commencé à subir des changements quelque temps avant que les messages soient transmis. Ainsi, cette employée ordinairement appréciée avait même été congédiée pour insubordination du fait des soudaines et inexplicables sautes d'humeur qui précédaient ses transes. Par ailleurs, les accusations du porte-parole n'expliquent pas pourquoi les Chua ne se contentèrent pas de donner un coup de fil anonyme à la police. Il va sans dire que, confrontés à un meurtre inexpliqué, les policiers auraient agi à partir de n'importe quelle information leur paraissant fondée.
En 1979, de nouveaux éléments sur la dimension métapsychique de cette affaire furent dévoilés, lorsque les Chua collaborèrent à un petit ouvrage consacré à l'incident. Ainsi, on apprit que le couple avait fini par admettre que les communications à l'état de transe de l'été 1977 étaient en fait dues à un défi. En effet, durant l'enquête qui suivit immédiatement le meurtre, Mme Chua avait plaisanté en disant à ses collègues de l'hôpital que si la police ne réussissait pas à démasquer l'assassin, le fantôme de Teresita pourrait venir à elle. Elle avait vu l'apparition de la défunte quelque temps plus tard, ce qui signifie que les messages n'étaient que la conclusion d'un long processus d'envahissement de sa personnalité par Teresita.
Cette affaire au dénouement mystérieux est à présent classée et seuls les aspects métapsychiques suscitent encore la controverse. Les cas de personnes assassinées qui reviennent d'outre-tombe pour accuser leur meurtrier semblent peut-être faire partie des contes à dormir debout. L'histoire des Chua et de leur étrange parcours métapsychique fait davantage penser aux pages d'Edgar Allan Poe qu'à une étude de cas appartenant au domaine de la recherche parapsychologique. Pourtant, ce retour de l'esprit de Teresita Bata n'est pas unique dans les annales de la science métapsychique, puisque des cas similaires ont été mentionnés dès la fin du siècle dernier. »
*Chua est le vrai nom des Munez.
Personnellement, j'ai du mal à croire à une possession...
Dans ce cas précis, il doit s'agir d'une faculté métapsychique qui aurait permis à Mme Chua de se comporter comme si elle était la défunte. N'oublions pas qu'à chaque fois, elle entrait en transe...
Et l'on sait que la transe est un état modifié de conscience... Dans cet état-là donc, il lui a été facile de se prendre pour Teresita. C'est d'ailleurs ce qui se produit dans des séances d'hypnose, et même dans certains rêves, lorsque le dormeur vit des évènements qui sont, au même moment, vécus par un proche. Le désir du sujet de s'identifier à telle personne est si fort qu'il en vient à endosser sa personnalité.
Dans la première version, nous apprenons que M. Chua était intéressé par l'occultisme et l'exorcisme...
Et comme en plus, son épouse connaissait la victime, qui sait à quelles pratiques ils se sont adonnés pour faire croire que Mme Chua était possédée, de temps à autre, par l'esprit de Teresita...
Dans l'hypothèse extraordinaire où Teresita aurait, de la sorte, dénoncé son meurtrier, on peut dire qu'elle y a été aidée, sinon contrainte et forcée...
Mais on peut se demander pourquoi certains "défunts", fort peu nombreux et si tant est que ce soient eux, tiennent à ce que justice soit rendue, alors que tant d'autres ne se manifestent pas, quitte à laisser condamner un innocent...
Cette histoire prouve en tout cas qu'il faut se garder d'expliquer certains faits au premier degré, et que souvent, il convient d'avoir tous les éléments pour parvenir à une explication satisfaisante.