Des "choses" que certaines personnes sont capables de voir, de ressentir, mais qui ne sont pas du domaine du matériel... Bienvenue dans un monde encore inexplicable scientifiquement.
Merci Van pour cet excellent site que j'ai découvert par hasard (si le hasard existe), en cherchant des réponses suite à une
expérience que j'ai vécue et que je vais vous raconter.
En juin 1998, j'apprends par sa mère, que mon amie d'enfance a une tumeur au cerveau.
Le début d'année commençait par une même nouvelle concernant un de mes collègues de travail atteint d'un cancer des testicules, puis c'est au tour d'une chef de service qui nous apprend qu'elle a
un cancer du sein.
Pour ces deux personnes, les traitements ont été lourds, les moments difficiles mais au bout de leurs calvaires il y avait une rémission.
Quand j'appris que cette amie était atteinte d'une tumeur, non pas que je doutais de la gravité de la maladie, mais j'étais convaincu
qu'elle s'en sortirait. Elle n'avait que 25 ans et à 25 ans on ne meurt pas d'une tumeur au cerveau.
Le soir même je suis allé la voir.
La première chose qu'elle m'a dite, c'est qu'elle ne voulait pas me voir pleurer. Chose que je n'avais pas du tout envie de faire mais
aujourd'hui je réalise qu'elle avait certainement conscience que cette tumeur allait la tuer.
Nous avons passé la soirée de façon légère en parlant de tout et de rien ... Comme d'habitude. Comme toujours ... Comme 2 amis d'enfance...
Le mois suivant, je la croise dans les rues de la ville où j'habite. Je l'interpelle... Je suis pressé... Je suis en retard... Je dois filer... Je promets de venir la voir...
Je ne l'ai jamais revue...
Un matin, ma mère m'annonce qu'elle vient d'apprendre que Sandrine est décédée et qu'elle sera enterrée cette après-midi... Je ne
comprends pas... Ce n'est pas possible... Elle ne pouvait pas mourir en quatre mois. Je n'ai pas pris le temps de la voir, de la soutenir, d'être à ses côtés. Mais où étais-je dans ces
moments-là ? Qu'avais-je de plus important à faire ? Pourquoi ses parents ne m'ont-ils pas tenu au courant ? Pourquoi ne m'ont-ils pas prévenu qu'elle était décédée ?
A l'époque où j'apprends la nouvelle, j'étais à 200 km de chez moi. Je prends aussitôt la voiture pour aller à l'enterrement.
Lorsque je la vis dans son cercueil, je ne l'ai pas reconnue. On aurait dit un poupon qui dormait. Je me mis à pleurer, sa mère me prend dans ses bras. Je l'entends susurrer à mon oreille :
"Pourquoi tu n'as pas été là ?
Cette question je l'entends encore aujourd'hui raisonner dans ma tête. Je me sens encore coupable de ne pas avoir été là pour elle.
La vie a repris son cours. Je pars en Angleterre pour plusieurs mois. Sur place, les premières semaines ont été dures. Je ne connais personne. Ma famille et mes amis me manquent et je n'arrête
pas de penser à Sandrine.
Chaque jour que Dieu fait et qu'il m'en soit témoin, je pense à elle.
Je culpabilise et je finis par déprimer. Je pense rentrer en France.
Une nuit je m'endors sur mes pleurs. Je tombe dans un rêve. Quelqu'un que je ne vois pas m'invite à entrer dans une pièce en ouvrant
une porte. J'entre.
Cette pièce est très étrange. Elle n'a pas de murs, ni de plafond. Je distingue vaguement le sol. Cette pièce est immaculée de blanc. Je m'étonne d'être là. Seul.
Et là elle m'apparut... Semblant venir de quelque part... De je ne sais où... Elle n'est pas apparue en faisant "pouf" avec un nuage
de fumée... Non, elle venue à moi, venant de je ne sais où... Belle, mais pas d'une beauté physique. Elle irradiait. En fait elle était beauté. Je ne sais pas comment l'expliquer.
Elle reste tout même à une certaine distance de moi.
A l'instant même, j'ai l'impression d'exploser de douleur, j'ai envie de pleurer, de m'excuser, de me justifier, de lui dire pourquoi je n'étais pas là... Je comprends qu'elle me devine. Je lis
en elle, elle lit en moi... Je comprends qu'elle ne me reproche rien... Je comprends qu'elle m'aime... Elle ne veut pas que je continue à culpabiliser. Elle vient à moi pour dire qu'elle bien où
elle est. Elle est heureuse.
Je sais tout cela en une pensée... Pas besoin de paroles... Je sais tout cela dès que je la vois en une fraction de seconde, comme
elle, elle sait ce que je ressens.
Je comprends qu'elle ne peut pas s'attarder, qu'elle doit partir... Elle m'aime, un amour pur... Je suis envahi d'amour...
Je me réveille. J'éprouve tout de suite une grosse déception en réalisant que ce n'était qu'un rêve. Je me rendors vite espérant
retomber dans ce rêve. De la revoir encore une fois.
Mais je ne rêve plus. Je me réveille le matin. Je repense à mon rêve. Ai-je rêvé ? J'ai un doute. Je ne sais plus si je l'ai rêvé ou
vraiment vécu... Cela semblait si réel...
Ce jour-là, je me sentais d'une super humeur. J'avais envie de mordre la vie... de foncer...
Je n'avais plus mal...
Je voudrais savoir si c'est mon esprit qui m'a aidé à surmonter mon chagrin ou si c'est vraiment elle qui m'est apparue. Merci par avance de me dire ce que vous en pensez.
Vous qui lisez cette ligne, merci de la faire revivre simplement en lisant son prénom "SANDRINE" comme une prière, comme un clin d'oeil à sa mémoire. On demeure éternel dans le coeur des
gens.
Amicalement,
Michaël
>> Bonjour Michaël, et merci de m'avoir confiée votre vécu.
Sandrine est venue dans vos rêves pour vous rassurer. Ce n'est pas votre esprit qui vous joue des tours, car nos proches décédés viennent dans nos rêves pour nous transmettre des messages d'amour.
Courage, et souvenez-vous toujours qu'elle vous aime par delà cette frontière "invisible" qu'est l'au-delà.
Amicalement, *Van