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Des "choses" que certaines personnes sont capables de voir, de ressentir, mais qui ne sont pas du domaine du matériel... Bienvenue dans un monde encore inexplicable scientifiquement.

Les grandes transformations (3)

Le cannibalisme a provoqué un autre phénomène : la pudeur. La honte des meurtres collectifs aurait été plus utile. Il n’y aurait alors ni guerres ni généraux. Mais comme ce sentiment ne concerne que les parties sexuelles, il est malheureusement tout à fait inutile.

Les parties sexuelles de tous les mammifères sont visibles, même celles des singes. Elles doivent l’être. Les animaux ne connaissent pas la pudeur, et les ancêtres simiens de l’homme ignoraient également ce sentiment.

La naissance de la pudeur chez l’homme est portée par erreur au compte de son intelligence accrue et de sa fameuse maturité morale.

Cela n’a pourtant rien à voir avec l’intelligence et la fameuse moralité a pris naissance alors que la pudeur existait déjà. Il ne fait pas froid parce qu’on gèle, mais on gèle parce qu’il fait froid.

Quand les hommes et les femmes se répartirent entre eux pour que la paix s’installe dans la société, cette mesure se révéla insuffisante. La femme ne possédait plus les signaux de fécondité et l’homme pouvait avoir une excitation sexuelle, même s’il ne percevait pas ces signaux.

Chaque homme savait quelles femmes lui appartenaient, mais il ne pouvait contrôler en conséquence ses pulsions sexuelles, et aucun ne considérait comme un compliment que les hommes de sa horde présentent brusquement les signes visibles de l’excitation sexuelle, en présence de ses femmes et de ses filles. Cette circonstance n’était pas faite pour entretenir le calme et l’amitié entre les hommes, comme on l’espérait du mariage. Jalousie et soupçons provoquaient à nouveau des querelles. On chercha souvent à cacher les femmes comme cela se pratique encore de nos jours, dans quelques sociétés d’Asie occidentale et d’Afrique.

L’homme se vit alors obligé de couvrir légalement les parties sexuelles. […]

La pudeur est donc le résultat d’une mesure artificielle et elle peut s’étendre par des mesures correspondantes, à d’autres parties du corps.

Au cours de l’histoire, on a caché, dans différentes civilisations, les parties du corps les plus diverses, même celles qui n’avaient rien à voir, ou très peu, avec la vie sexuelle, telles que la main, les pieds, les jambes, ou le visage. Comme ces usages n’ont pas duré trop longtemps, les réactions instinctives liées à eux ne se sont pas très profondément enracinées. Quand les sociétés supprimèrent ces mesures qu’elles considéraient comme superflues, les sentiments de pudeur disparurent relativement vite.

Il n’en est pas de même des parties sexuelles. Celles-ci sont masquées depuis de nombreux millénaires, et l’instinct correspondant est si fort qu’il ne peut être neutralisé ou amoindri que par des efforts tout particuliers. La neutralisation demanderait le temps correspondant, mais la pudeur ne pourrait être totalement éliminée.

La pudeur peut donc être non seulement instaurée artificiellement, mais aussi éliminée ou amoindrie. La tentative d’éliminer ce sentiment, en ce qui concerne les parties sexuelles, forcerait l’homme, étant donné son évolution, à la retrouver pour les raisons mêmes pour lesquelles ses ancêtres l’ont imaginée.

Depuis des temps immémoriaux, et dans toutes les civilisations, l’acte sexuel, l’accouplement, ne s’accompagne pas seulement d’un sentiment de pudeur mais aussi d’une culpabilité inconsciente et, en règle générale, il n’est pas pratiqué publiquement.

=> La réaction des enfants devant un couple qui s’embrasse est très significative : d’abord ils se moquent, puis deux ou trois ans + tard, ils sont horriblement gênés, surtout les garçons…

Les animaux n’ont pas de ces sentiments, et l’accouplement s’effectue à n’importe quel moment, et en public aussi. Ceci est valable pour les singes, et l’était aussi pour les ancêtres simiens de l’homme. L’homme ne condamne pas cela chez les animaux, et ne le considère pas non plus comme un acte coupable. Mais il le condamne quand il s’agit de lui.

Comme les rapports sexuels chez l’homme servaient uniquement à l’origine, à la reproduction, et restent nécessaires à la reproduction, un sentiment de pudeur et de péché lié à cet acte semble illogique et sans fondement, d’autant plus que l’homme considère sa reproduction comme un souhait et un commandement de Dieu. Comment et pourquoi ce commandement de Dieu pourrait-il être exaucé par un acte lié à un sentiment de culpabilité inconscient ?

Ce sentiment contradictoire de culpabilité ou de péché n’est cependant pas motivé chez l’homme et il ne résulte pas non plus d’une « morale supérieure ». L’homme cannibale savait très précisément depuis le début qu’en pratiquant le meurtre de ses congénères totalement innocents, il augmentait ses pulsions sexuelles. Le motif originel – la procréation – est devenu secondaire et le plaisir est passé au premier plan.

Sa vie sexuelle, intensifiée par le meurtre qui est devenu depuis la source d’un sentiment de plaisir tout nouveau, fit naître en même temps chez lui un sentiment de culpabilité profondément enraciné, associé même à un sentiment de péché.

Voilà la raison exacte pour laquelle les rapports sexuels sont présentés, depuis les temps les plus reculés et dans toutes les traditions mythologiques, comme un acte coupable ; aujourd’hui encore, cette notion persiste.

Le cannibalisme pratiqué pendant plusieurs millénaires a ancré ce sentiment de faute et de honte, de façon indissoluble, dans l’inconscient humain. Comme tout l’inconscient est héréditaire, un fil rouge se dévide à travers l’Histoire de l’humanité et ce fil ne pâlira pas tant qu’il y aura des hommes sur la Terre.

Ce malade sexuel qu’est l’homme ne sait pas encore aujourd’hui si les relations sexuelles doivent être pratiquées uniquement pour la reproduction. Doivent-elles s’accomplir aussi, quand il y a inclination naturelle, quand le but originel ne peut être réalisé ? Ou doivent-elles servir uniquement de source de plaisir ? Une grossesse peut-elle être empêchée ou interrompue ?

L’homme fait tout cela. Et quoi qu’il fasse, il est toujours convaincu de le faire parce qu’il est plus intelligent que toutes les autres créatures et parce qu’il croit avoir accompli un progrès.

L’étrange attitude sexuelle de l’homme n’a rien voir avec un développement naturel ou une intelligence supérieure. Si tel était le cas, un éléphant manifesterait bien plus d’intérêt à la vie sexuelle qu’une souris, étant donné son intelligence supérieure.

L’homme torturé ne sait toujours pas comment envisager sa vie sexuelle. Aucune société n’a pu trouver de solution satisfaisante. Les animaux n’ont pas ces problèmes. Chez eux, tout est resté normal et fonctionnel, car tous les animaux ont atteint leur état actuel dans le cadre d’une évolution naturelle.

L’homme continue à manipuler sa vie sexuelle avec tous les moyens imaginables, pour se procurer davantage d’excitations sexuelles et de plaisir.

Oscar Kiss Maerth, Étrange naissance de l'homme (1971)

=> Des scientifiques disent qu'avec l'évolution, le plaisir a remplacé le besoin de se reproduire. Ce qui, à mon avis, est absurde. Les lois de la nature, et de l'évolution, ont permis à la vie d'émerger, et à tous les êtres vivants de se maintenir en vie. Comme ils n'étaient pas destinés à être immortels (du moins dans notre monde), il fallait bien qu'ils se perpétuent, d'une manière ou d'une autre. Et comme la nature n'allait pas à chaque fois tout recommencer, ce qui aurait pris beaucoup de temps, elle a eu recours à la différenciation des individus, en vue de les faire s'accoupler, et donc donner naissance à d'autres êtres, de la même espèce. C'est la raison principale de l'accouplement. En affirmant la primauté du plaisir sur la nécessité de se reproduire, ces scientifiques vont à l'encontre des lois naturelles. Et d'ailleurs, s'ils avaient raison, comment se fait-il que les humains ne puissent pas maîtriser leur fécondité ??? Normalement, il leur suffirait juste de ne pas vouloir d'enfant pour éviter une grossesse. Ce qui n'est pas le cas, obligeant les humains à recourir à des moyens artificiels, pas toujours efficaces, et avec des effets secondaires, pour les contraceptifs chimiques. Quand ce n'est pas l'avortement en dernier ressort.

Il y a donc là un problème... 

À suivre Chevelure et station debout

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